Concert et aftershow du 18/08
Avant le show
Le deuxième soir, nous avions déjà pris nos marques et on se sentait à l’O2 presque comme à la maison dès notre arrivée, direction le guichet pour récupérer mes huit billets. En fait j’avais acheté 4 places en 102 rang R et ensuite quatre autres places en rang C et D également dans le bloc 102.
J’avais déjà vendu deux places en rang R à des personnes du forum que j’ai pu retrouver donc tout va bien. Une troisième place a été revendue à une demoiselle que j’avais croisé la veille à l’aftershow. Il me restait donc une place sur les bras. On m’a prévenu que la sécurité est très sévère avec les revendeurs de places, et c’est effectivement le cas. D’ailleurs on ne trouve aucun revendeur même à l’extérieur du complexe ! Si par hasard la sécurité en repère un, ils vont immédiatement l’appréhender et la personne peut être exclue du concert du soir. Donc ça ne rigole pas du tout. Les agents de sécurité sont habillés presque comme tout le monde et ils sont très malin, ils s’approchent doucement l’air de rien et tentent de vous choper en flagrant délit ! J’essaie toutefois d’approcher certaines personnes isolées pour leur proposer ma place, mais tout le monde a déjà son billet. De plus, la plupart des gens que j’approche sont en fait des gens qui ont aussi des billets en trop ! Autant dire que la revente semble très difficile. Il est déjà 19h30 et je suis toujours avec cette place dans les mains.
Surtout qu’il y a aussi des gens ‘’en civil’’ qui sont en fait des employés de l’O2 ! Et dès que vous leur proposez une place, ils font comme s’ils étaient intéressés et vous dirigent doucement vers une personne de la sécurité !
A l’intérieur de l’O2 il y a aussi les guichets qui vendent les places pour le concert du soir. J’ai tenté ma chance de ce côté-là mais peine perdue : il y a des agents qui surveillent les files d’attente, et qui sous prétexte de vous orienter veulent savoir ce que vous faites là. Si vous mentez et dites ‘’je viens récupérer mes billets’’, ils vous renvoient dehors vers les guichets adéquats. Si vous dites que vous voulez acheter, ils vous désignent une file d’attente et vous faites la queue mais ce n’est pas ce que vous voulez, puisque c’est vendre qui vous intéresse ! Cependant le stratagème peut fonctionner une fois ou deux pour proposer à d’autres personnes faisant la queue le billet en question.
Je suis ainsi tombé sur un gars qui était intéressé par ma place. ‘’Block 102 ? wahou ça m’intéresse’’ me dit il, mais il ajoute ‘’je vais juste voir ce qu’ils proposent au guichet quand même’’. Confiant, je le laisse aller mais en fait il va acheter un place là bas ce qui signifie que de très bonnes places peuvent être encore mises en vente le soir même ! Les anglais connaissent l’O2 ils ne vont donc pas s’embêter à acheter une place à un revendeur à la sauvette, ils préfèrent aller au guichet tout simplement.
A noter qu’à ces guichets il y a aussi des gens qui viennent en ayant déjà des places pour les échanger contre de meilleures places. Donc vraiment, il n’y a pas de souci à se faire sur la disponibilité des places pour les concerts.
A 19h45 fatigué par ces événements, et craignant une absence de première partie je préfère passer la sécurité et entrer dans l’Arena. Voila comment on perd une place… du coup je l’ai refilée gratuitement à quelqu’un qui était en upper tier et qui a pu voir le concert avec une excellente vue.
Mya bis ? non merci
On comprend rapidement que la première partie sera la même que le soir précédent : Mya. On décide de laisser tomber et de rester tranquillement dans le corridor pour manger un morceau. D’ailleurs beaucoup de gens font comme nous.
le show
Avant même le début du concert on sait que ce soir là sera différent du premier. Tout simplement par la musique d’ambiance : hier c’était une BO de film assez planante, aujourd’hui ce doit être la compil CD que Prince se passe dans sa Bentley en se promenant dans Londres, à savoir toute une série de morceaux Funk/Soul du meilleur cru NPG-style, tout y passe : Clinton/parliament/funkadelic, Chaka Khan, Larry Graham, Sly Stone, les JBs, etc… il y a donc de fortes chances que le concert de ce soir penche du côté funky ce qui nous réjouit d’avance !
De plus, spontanément le public fait la Hola de façon plus prononcée que la veille, les gens semblent plus joyeux… hey, c’est saturday night quand même !
On remarque aussi que le rideau circulaire vu hier soir a été ôté, donc le début du show sera vraisemblablement différent. Et on ne s’est pas trompé. La lumière s’éteint et tout de suite les cuivres débutent un medley contenant ‘’Music Music Music’’/’’3121 horn riff’’/’’Alexander's Ragtime Band’’/’’The Entertainer’’. Les cuivres arrivent par l’arrière de la salle au milieu du public, suivis par l’ensemble du groupe et une grosse boite dans laquelle se trouve Prince. Le groove qui tourne est celui de 3121 et dieu que c’est bon ! Prince arrive sur scène sans chichi, le plus simplement du monde par un escalier situé dans le rond du symbole et hurle ‘’London, i am here… where are you ?’’. Dès les premières secondes il parait évident qu’il est beaucoup plus en forme que le soir précédent, il arpente la scène de long en large tout de suite, fais des signes pour exciter la foule, fait même une pirouette à l’extrémité du symbole, cours de l’autre côté pour faire le tour du rond central, etc…
Bien sur le grand public ne connaît vraisemblablement pas ce morceau mais il est suffisamment sympa pour emporter l’adhérence. Surtout que la suite est Girls & Boys avec chants du publics, puis un 1999 qui envoie tout péter. Le morceau ne termine pas par un envoi en l’air de la guitare mais un riff, et je m’attend alors à Guitar mais c’est en fait une excellente version de Peach qui est jouée avec de multiples solos et un extended jam ou il répète ‘’Rock me, baby’’.
Le ton est donné : ce soir, ça va cartonner ! Je ne sais pas ce qui s’est passé depuis hier. Soit il a finalement conclut avec la petite Mya qui est d’ailleurs tout à fait le style de fille qu’il aime, soit il a été contrarié et il s’est dit ‘’j’en ai rien à fiche, ce soir j’explose tout !’’.
C’est alors que Shhh vient s’insérer dans le show, mais après un tel démarrage on n’est pas du tout ennuyés par cette chanson, contrairement au soir précédent. Viennent alors Cream et U Got The Look joués avec conviction et qui permettent au public de rester chaud.
Le beat de Musicology démarre alors et cette fois la chanson est bien suivie d’un jam où Prince demande au public de chanter ‘’i like funky music’’. Pendant ce temps, sur l’escargot le synthé/sampler est installé juste devant nous. Des gens sont invités à monter sur scène (une quinzaine de personnes… dont 1 seul garçon !)
Le solo de synthé débute alors et il sera excellent ! Prince commence par Sign O The Times don’t il chante le premier couplet. Il enchaîne ensuite sur Partyman dont il chante couplet + refrain en demandant au public de participer. Il en ajoute en passant à Alphabet St (couplet). Il lance le beat de DMSR en demandant à Maceo de faire un solo par-dessus. Vient alors le beat de Erotic City duquel il chante les premiers vers, avant de passer à un sample de Nasty Girl. A un moment, une des filles dansant sur scène s’approche de l’escargot où se trouve Prince, celui-ci la remarque et appelle en rigolant ‘’security !!’’ ; la fille semble avoir compris et retourne doucement vers l’espace central de la scène.
Le beat de When Doves Cry arrive alors et Prince chante le couplet mais ne chantera pas le refrain. C’est alors qu’il balance le sample de Head mais il dit quelque chose comme ‘’vous n’êtes pas encore prêts’’, il demande à Morris Hayes de jouer un riff de l’autre côté de la scène. On en vient alors à Pop Life dont Prince chante le couplet + le refrain. Cette partie sampler est vraiment super, Prince prend un grand plaisir à la faire et elle est très bien reçue par le public surtout depuis que Prince chante une partie des morceaux.
Le prochain beat proposé est celui de Raspberry Beret et Prince demande au groupe de le rejoindre pour jouer ce morceau.
La suite est constituée du sample de Sexy Dancer joué en boucle. Prince repart vers le centre de la scène et Marva et Shelby entonnent Le Freak de Chic sur ce groove. Là-dessus, I Feel For You s’insère parfaitement. Les jeux de lumières sont fantastiques et tout l’O2 est transformé en discothèque géante lorsque surgit Controversy et son jam final avec les chants de Housequake.
Un break a lieu alors avec un solo de piano de Renato qui nous mène à Wonderful World guidé par Mike Phillips lequel est capable de maintenir une note pendant deux bonnes minutes c’est impressionant.
Prince revient ensuite pour Purple Rain introduit au piano par Renato. Un nouveau break a lieu et Prince redescend sous la scène mais il s’adresse au public. Il dit qu’il a encore beaucoup de hits à jouer et se demande avec lequel il va continuer. Ca pourrait être Diamonds And Pearls ou Baby I’m A Star peut être ? dit il, ou alors The Most Beautiful Girl In the World ? Mais il enchaîne avec un Kiss survolté et termine avec un Let’s Go Crazy qui fait un parfait final.
Conclusion : oui, un show plus court que la veille et même très court dans l’ensemble mais avec une telle énergie et une telle joie de vivre qui nous fait vite oublier le show de la veille, qui n’était pas mauvais loin de là mais sans réelle surprise. Là, ce soir, c’est vraiment le show que je voulais voir, avec le Prince que j’attendais dans une salle de ce type.
AFTERSHOW DU 18/08
Bon je ne vais pas revenir sur les nombreuses choses qui ont déjà été dites sur cet after, juste vous livrer mes impressions.
Dès la sortie de l’O2 Arena après le concert, nous nous dirigeons vers la file d’attente pour entrer à l’Indigo. Celle-ci est déjà impressionnante, mais grâce à NPJoey nous nous incrustons à quelques mètres à peine de la porte d’entrée de la salle.
L’attente, finalement, n’a pas été si longue (même pas une heure) et les portes s’ouvrent. Après le scan du ticket de concert, tout le monde se précipite à l’intérieur pour prendre les meilleures places en fosse. Que nenni pour nous, je préfère squatter les agréables barrières qui séparent la fosse du reste de la salle. De quoi prendre appui sereinement pour les quelques heures qui nous restent à patienter, sans pour autant sacrifier à la visibilité. Non seulement nous sommes à 10 mètres à peine de Prince (ok Stoned, soit 5 mètres de plus que dans la grande salle lol) mais cette partie est légèrement surélevée et nous dominons aisément les géants hollandais ou les géantes anglaise ( ?) qui se tassent devant nous. D’ailleurs nous rejoignent rapidement à cet endroit Bhan La Rouge, Zbouille, Anne, et quelques autres.
Le DJ nous balance les mêmes tueries funk que la veille, ce qui nous maintien en forme bien que nous ne dansions pas cette fois-ci. En plus j’ai fait quelques achats de merchandising et nous sommes donc encombrés de nos sacs que par pingrerie nous avions choisi de ne pas déposer au vestiaire. Ils seront simplement accrochés à cette barrière, décidément très utile.
Il est clair que cette fois, il n’y a pas d’ambiguïté possible sur la tenue ou non d’un aftershow : Bhan et moi-même étudions de notre position stratégique les allées et venues des techniciens et tout le monde s’affaire pour préparer un concert. D’ailleurs le rideau est grand ouvert et les instruments sont installés devant nous, dont ce grand clavier au centre de la scène que Prince utilisera largement pendant le show.
Un Prince qui, contrairement à la veille, ne se fera pas attendre. La scène est à peine terminée d’être installée qu’il surgit des coulisses, avec ce costume orangé dont on a tant parlé, et ce monumental chapeau orné d’une plume qui ferait pâlir d’envie une meneuse de revue du Lido. Le groupe, rapidement installé lui aussi, démarre un groove dont on devine tout de suite l’origine, Stevie Wonder. Prince est aux claviers, ses mains sont rapides, sa voix est merveilleuse, son attitude sur scène réveille en moi les plus intenses souvenirs des anciens shows. Voila, il est là le Prince que j’aime, cette diva transcendantale, ce lutin extra terrestre, cette star ultime jusqu’au bout des ongles. Et la musique qu’il joue est fabuleuse, peu importe que le morceau soit de lui ou non.
A vrai dire, tout va trop vite. On ne retient pas suffisamment de choses. J’aurais voulu vous livrer mille détails, mais ils sont effacés par ceux qui viennent dans la seconde d’après. Regardez les set lists des after de Londres depuis le début de la tournée. Ils contiennent rarement plus de 6 ou 7 titres, pourtant les sets durent souvent plus d’une heure. Mais on ne trouve pas de jam à rallonge comme on en trouvait les années précédentes. C’est juste que ces musiciens prennent tellement de plaisir à jouer ensemble que le temps file trop vite.
Je passe sur Higher Ground, autre morceau de Stevie Wonder, pour arriver au moment de A Love Bizarre. Je ne sais même plus comment ça a commencé, mais la salle était en transes. Sweet Thing est introduit au piano car Prince n’a toujours pas laché son clavier. La chanson est chantée par Marva King et permet encore une fois aux musiciens de s’exprimer.
On sent pendant quelques instants que Prince recherche son inspiration. Et d’un coup, il démarre The Ballad Of Dorothy Parker. Quelle merveilleuse idée.
Sur Use Me de Bill Withers, j’avoue que ma mémoire flanche. Je vais devoir réécouter le show
Prince délaisse enfin son clavier et enfourche sa Hohner.
La version de Stratus était mo-nu-men-ta-le, elle a durée plus de 10 minutes avec des solos incroyables. Mais comment fait-il ?
Le tempo se calme avec Satisfied, mais Prince ne chante pas cette chanson : il récite une sorte de pamphlet humoristique sur les bonnes et mauvaises habitudes des hommes et des femmes (« The Rules », comme j’ai compris). Assez drôle.
On voit alors débarquer les choristes de Mya pour Love Changes, une version là aussi dotée de solos efficaces. La suite, c’est Baby Love, un morceau joué façon ‘’hard funk’’ avec beaucoup de guitare péchue.
On en vient à Thank You (Fallentinme Be Mice Elf Agin), avec toujours les choristes de Mya. Tout à coup, les techniciens installent sur scène un petit ampli guitare et le guitariste de Mya vient se brancher là-dessus. Au début je me suis dit ‘’gonflé, le gars… il essaie de se faire remarquer !’’ mais il se débrouille pas trop mal et fais des trucs sympa au bon moment. Sauf qu’on ne l’entend pas vraiment avec son ampli pourri. Prince vient le voir et débute alors un duel à la guitare mais on a l’impression tout de même que Prince ne l’a pas trop chatouillé même si l’autre donnait tout ce qu’il pouvait ! Plus le temps passait et plus l’ampli du guitariste semblait rendre l’âme, si bien que Prince lui tendit sa propre guitare !
Voila, le show se clôture et on a oublié les problèmes d’hôtel, le bus de nuit qui nous a laché au milieu de nulle part la veille, le concert un peu trop best-of du jour précédent, l’after en demi-teinte du vendredi, et les heures d’attente et la fatigue. Encore une fois, il nous a eu ! On oublie aussi les cinq années d’attente, de doute, de relâchement parfois… mais ce serait bien que la prochaine fois, on puisse le revoir en Europe un peu plus vite en tous cas on ira le revoir à Londres c'est certain
Concert + aftershow du 17/08
RAPPORT DETAILLE DU CONCERT DU 17 AOUT
Je vous faire grâce des péripéties de notre voyage et de nos soucis à l’hôtel pour aller à l’essentiel (les détails seront produits pour la version du compte rendu sur mon site).
L’arrivée à l’O2
Dès la sortie du métro, d’agréables publicités pour les concerts nous accueillent. On marche ensuite environ 200 mètres jusqu’à l’entrée principale. Le point de récupération des billets est situé à l’extérieur sur la gauche, c’est assez rapide. Il est aussi possible d’acheter des billets pour le concert du soir même au guichet situé à l’intérieur, j’y reviendrai dans le rapport sur le deuxième soir. Les places pour l’aftershow à l’Indigo2 sont récupérables sur place, il faut donc faire deux fois la queue ce qui est parfois une sérieuse perte de temps.
L’intérieur de l’02 est impressionnant, c’est comme une ville dans la ville. On y trouve des bars, des restaurants, différents services, le tout au milieu d’un décor agréable. Un immense stand de merchandising est proposé dans le grand hall du complexe. Il est intéressant de savoir que ce stand est encore ouvert assez tard après le spectacle, donc ne vous encombrez pas de sacs pendant le show : vous aurez tout le temps d’acheter vos souvenirs après. En revanche, le stand ferme vers 1h00 donc si vous allez à l’aftershow il faut faire vos courses entre le show et l’aftershow. Sinon Il est possible de déambuler un peu partout dans le hall du O2 avant de passer la sécurité.
La sécurité à l’entrée est relativement sommaire, on nous demande juste si on possède un appareil photo. Quelques sacs sont fouillés mais il n’y a pas de fouille au corps. C’est à cet instant qu’on nous remets le CD de Planet Earth. On monte ensuite un grand escalator qui mène soit aux lower tier, soit, en poursuivant l’escalator, aux blocs situés en hauteur. A cet endroit se trouvent encore des restaurants (type sandwicherie) et des bars. On nous a indiqué qu’à cet endroit c’est moins cher que dans les restaurants situés dans le hall, mais nous n’avons pas vraiment cherché à comparer.
L’entrée de notre bloc (le 102) est situé juste là. Petit tour dans la salle : la scène en forme de Symbole est impressionnante, elle est également assez haute. Les spectateurs des FLOOR ou des VIP ne sont pas avantagés d’après moi car ils ne doivent voir qu’un petit morceau de la scène, lorsque l’action se situe devant eux. En revanche dans les LOWER TIER la vue est excellente sur l’ensemble de la scène, même dans les places situées plus haut. Nous sommes situés au rang D soit le quatrième rang. Ces places sont magnifiques : on est vraiment tout près et de plus juste à la hauteur de la scène ! A la limite les rangs A, B et C sont dans les mêmes conditions que les FLOOR. Le rang D assure franchement !
Les UPPER TIER sont aussi impressionnants, à vrai dire ils ne sont pas très loin de la scène mais ils sont très en hauteur. A noter qu’il n’est pas possible de se promener dans la salle, chaque bloc étant indépendant et fermé par des barrières. Impossible de descendre dans la fosse par exemple, ou d’aller saluer un copain situé dans le bloc d’a côté. Il faut pour cela remonter dans le corridor, et arriver à passer subrepticement l’homme de sécurité à l’entrée de chaque bloc pour redescendre dans le bloc en question.
Première partie : Mya
Les lumières s’éteignent et Mya et son groupe entrent en scène. Comment dire… tout cela nous semble dépassé. Cette poupée black à la mode R’n’B nous assène son show pendant 40 minutes et cela est difficilement supportable. Non seulement ses chansons sont sans intérêt mais en plus le son est vraiment mauvais, comme très étouffé et en même temps surchargé dans les aigus. La salle, d’ailleurs, ne répond que faiblement aux sollicitations de Mya. S’ensuit alors un break d’environ 20 minutes, le temps pour les techniciens d’enlever les instruments et préparer ceux pour le groupe de Prince.
Le show
La salle s’éteint à nouveau et résonne dans l’enceinte l’intro de 1999. Il va donc ouvrir le show comme celui de mardi dernier. Soit. Un rideau circulaire central descend sur scène, entouré de fumée, ce qui permet à Prince d’arriver par le stage elevator de la scène. Le rideau remonte et Prince est là. La version de 1999 est jouée avec conviction, couplet + refrain puis le fameux ‘’party…’’ et ‘’mommy… why does everybody have a bomb ?’’. Devant nous, l’une des Twinz secoue son corps comme un robot grippé. C’est là ou on se dit qu’il est presque dommage de connaître les set lists à l’avance, car du coup l’effet de surprise est grandement entamé.
Anecdote : à la fin du morceau Prince balance sa guitare dans les airs, en direction de son technicien qui la rattrape in extremis en poussant un énorme soupir d’exaspération, d’un air de dire ‘’j’en ai marre de ce job, de bichonner autant ses guitares pour qu’il les jette comme il enverrait une serviette dans la foule’’. Partager ainsi ce moment intime à distance avec Bill m’a un peu amusé.
Prince enchaîne avec Take Me With U, la aussi une version honnête, bien rock, bien menée même si l’ambiance dans la salle peine un peu à décoller. Comme à Montreux, ce titre est suivi par un Guitar doté de solos inspirés. Il faut dire que le fait que cette chanson soit récente la rend plus agréable et Prince la joue avec une motivation certaine.
On passe ensuite à Shhh, là aussi dans une version bien menée, avec de chouettes solos, mais voila : on est presque fatigués d’entendre ce morceau donc on laisse passer. Next.
Début de Musicology : on se dit que là on va avoir droit à des surprises. Couplet, refrain, couplet, des gens montent sur scène pour le concours de danse ça s’annonce pas mal. Mais voila, pas de jam en impro ensuite, pas de Prince & The Band comme lors des précédents shows. On passe presque tout de suite à Play That Funky Music (White Boy) sur lequel Prince se livre à son trick habituel : faire chanter un fan, en l’occurrence cette fois c’est l’actrice américaine Julia Stiles (« la mémoire dans la peau ») qui s’y colle de façon assez convaincante. Elle devait être dans les fameux ‘’stage suite’’ aux abords de la scène.
Concernant les mouvements de Prince sur scène, il est clair que les blocs 102 et 111 sont avantagés, les blocs situés en bout de la flèche du Symbole étant aussi intéressants mais situés plus loin même pour les LOWER TIER. Prince est souvent au milieu de la scène, ainsi que sur la ‘’trompette’’ ou ‘’l’escargot’’ du Symbole. La partie arrière du rond est le plus souvent occupée par les cuivres et le moins que l’on puisse dire c’est que Prince ne va pas par là très souvent.
La suite du concert prend la forme de Satisfied que Prince joue à cinq mètres de nous sur ‘’l’escargot’’, avec son éventail de mimiques et de pas de danses que nous pouvons visualiser de très près. Un solo de Maceo poursuit cette chanson.
Prince poursuit son spectacle avec une série de tubes: Cream tout d’abord est une version sans grande surprise jouée pour le public londonien venu entendre les hits. En discutant avec les gens autour de nous, c’est manifestement ce qui est attendu. La plupart des gens sont surpris d’entendre qu’on fait plusieurs concerts, même si cela force leur admiration. Il est donc clair que Prince a adapté son show à un public occasionnel, qui se ravit d’entendre autant de hits. Prince plaisante souvent avec cela d’ailleurs, clamant qu’il dispose de ‘’trop de hits’’ ou demandant à la foule ‘’voulez vous encore des hits ?’’.
On poursuit donc avec U GotThe Look, là aussi sans grande surprise mais dotée de solos efficaces. L’ambiance dans la salle ne parvient pas vraiment à décoller bien que tout le monde soit debout, même dans les UPPER TIER, mais bizarrement l’alchimie n’est pas en totale symbiose : la salle participe modestement, Prince n’est pas particulièrement en forme, donc le show malgré une énergie évidente semble ne jamais réellement atteindre le niveau stratosphérique de shows des tournées précédentes.
La suite est un 7 là aussi joué avec conviction mais qui passe de façon presque transparente avant de basculer sur le Come Together, toujours agréable à entendre dans la patrie ayant vu naître les Beatles.
Sur ‘’l’escargot’’ les techniciens ont installé un tabouret ainsi qu’un énorme synthétiseur. On comprend alors que Prince va refaire la partie sample/piano du concert du 14/08. Là aussi l’effet de surprise n’y est plus, mais ce moment là restera pourtant celui qui nous marquera le plus durant ce concert. Le set commence par un très bon Little Red Corvette au piano, suivi de The Beautiful Ones et Raspberry Beret pour lesquels Prince balance la séquence rythmique de boite à rythmes, ce qui a pour effet d’attiser la foule.
Prince lance ainsi l’instrumental de Soft and Wet mais je ne suis pas certain que la foule l’ait reconnu, avant de passer à Sign O The Times en clamant une nouvelle fois qu’il possède trop de hits. Prince chante le début de la chanson sur la boite à rythme en boucle, avant de continuer le blind test sur Pop Life là aussi chanté partiellement. Nouveau samble avec She’s Always In My Hair et surtout Alphabet St, dont il chante le premier couplet, et à ce moment la foule chante avec lui. Autre tube toujours sous forme de séquence en boucle : I Wanna Be Your Lover là aussi fortement reconnu par la foule, mais après quelques mesures il passe à When Doves Cry ce qui contribue a maintenir une ambiance de folie. Il chante d’ailleurs les deux premiers vers avant de lancer le beat de Erotic City. Il revient ensuite à I Wanna Be Your Lover qu’il chante presque entièrement, en tous cas avec le groupe qui poursuit jusqu’à l’instrumental final tel qu’entendu sur l’album.
If I Was Your Girlfriend vient ensuite, Prince se maintien en grande forme et ce morceau est un moment de choix pour ce concert. Il jette un œil en direction de Bill, son technicien et d’un signe de la main réclame sa basse. On en vient à Black Sweat, une excellente version pour ce titre que je n’avais jusqu’ici jamais entendu en vrai. Le rythme est légèrement uptempo, le son de synthé électro nous transperce le crâne et du coup la version est bien meilleure que sur disque. Le seul souci est que Prince considère ce morceau comme un hit alors qu’il laissa la foule presque indifférente.
Il vaut donc mieux revenir aux valeurs sures : Kiss est joué de façon honnête et en plus sur une version assez courte (couplet + refrain, break). On enchaine avec Purple Rain mais ce soir là, la salle n’est pas dedans : les ‘’ouh-ouh-ouh’’ bien connus sont faiblards, Prince fait ce qu’il peut et produit des solos efficaces.
Fin du concert. Après quelques minutes d’attente, le rappel est constitué de Let’s Go Crazy version déstructurée pour maintenir l’essentiel du morceau (les solos, les ‘’go-go-go’’…) puis de I Feel For You qui maintient l’ambiance. Controversy est un final efficace avec un mini-jam assuré par les cuivres et Prince qui lance le chant de Housequake. Les jeux de lumières sont au maxi, le truc marche à plein.
Conclusion: un show dont le contenu est sans grande surprise pour les fans que nous sommes, qui avons vu déjà tant de shows et imaginé les plus folles expectations. Le fait de connaître les sets lists, du moins en partie, et d’avoir entendu en bootlegs des choses jouées à Vegas, a très certainement altéré notre jugement. Prince nous paraissait en forme moyenne, mais pour la majorité des gens présents dans le O2 Arena ce soir, l’énergie dégagée par le show a largement été suffisante. Cependant il faut l’admettre, c’est la première fois que je sors d’un concert de Prince sans être totalement bouleversé. Une fois dehors, on en discutait calmement et je me suis rappelé alors la sortie des concerts du Zénith en 98 ou en 2002, où les choses étaient vraiment différentes, où on pouvait lire sur les têtes fatiguées l'intense bonheur de ce que l'oin venait de voir. C'était d'ailleurs la même chose à Montreux. Là, j’ai juste eu l’impression d’être sorti du cinéma après un bon film.
Direction, le club Indigo2!
REPORT DETAILLE AFTERSHOW DU 17/08
Nous sortons de l’O2 Arena calmement et faisons un tour dehors histoire d’échanger nos impressions sur le concert. Quand on se décide à rejoindre la queue pour entrer à l’IndigO2, on se rend compte que celle-ci est déjà très importante : elle va jusque dehors et fait même plusieurs méandres à l’extérieur ! Heureusement nous avons pu nous incruster avec quelques fans qui avaient fait la queue avant nous.
En tous cas, pas de panique : finalement tout le monde a pu rentrer et la salle du bas était pleine seulement aux deux tiers. La partie haute (les balcons) était quasiment déserte ! La salle est petite, bien disposée et on voit bien de partout. Il y a une fosse, et derrière une partie un peu surélevée. Le DJ de la salle balance une série de tueries funk qui nous maintiennent éveillés et font bouger nos jambes. Je croise beaucoup de personnes du forum dans la salle (Bhan La Rouge, Odelay, NPJoey, Whitos, Rodger, Ovni, etc… j’en oublie sûrement excusez moi). Après un peu d’attente, on commence à voir les musiciens du band dans la salle, les uns après les autres : Shelby passe du côté du bar du fond, Renato est signalé un peu plus loin, tiens voila Morris Hayes qui croise mon chemin. Poignée de main, petite discussion fort sympathique (pour l’anecdote : durant la semaine de relâche à venir il emmène sa femme à Eurodisney), je demande s’ils jouent ce soir, ‘’c’est probable’’ me dit-il. Hum… quelques instants plus tard, je croise Maceo a qui je pose la même question. Sa réponse : ‘’oui… peut être !’’. bref je crois en fait qu’ils n’en savent pas plus que nous, ou alors ils entretiennent le mystère mais c’est peu probable en général ils donnent des infos assez sures.
En tous cas derrière le rideau noir cela s’active et on arrive à voir que les instruments sont déjà en grande partie installés. Avec Bhan on hypothétise sur la possibilité d’un after en suivant les allées et venues de Bill, le guitar tech de Prince. L’attente se poursuit jusqu’au moment où le rideau s’ouvre et Mike Philips se présente au micro. Il va mener le groupe une partie de la soirée, en tous cas sur le jam du début. Bien sur on attend tous Prince, donc on patiente en suivant les solos de Maceo et des différents membres du groupe tour à tour mis à contribution.
Le son du Club IndigO2 est magnifique, rien à voir avec l’Arena. C’est assez fort et chaque instrument s’entend distinctement, je me souviens encore des coups de cymbales de Cora Coleman qui me transperçaient la tête.
Il semble que la star ne daigne pas se montrer tout de suite, ce qui peut correspondre à une sorte de tradition des concerts funk, lorsque le groupe seul chauffe la salle. Le groupe continue donc sans son leader avec des titres de Maceo, dont Shake Everything You’ve Got avec des chants de Get Up, Stand Up de Bob Marley. Très souvent, ils jettent d’inquiets coups d’œil du côté gauche de la scène, là ou se situent les coulisses et très vraisemblablement Prince. On se dit que son entrée est alors imminente. Mais c’est Marva King qui revient sur scène et qui démarre Tell Me Something Good de Chaka Khan, une version bien groovy et efficace.
Pour dire que vraiment les trucs changent au dernier moment, le groupe avait en fait commencé à jouer l’intro de Love Is A Losing Game quand Maceo, sorti de scène un instant, revient pour demander au groupe de diminuer progressivement le son et tout stopper. C’est alors que Marva King pris le lead pour Tell Me Something Good. A cet instant, cette anecdote me réconforte car manifestement, c’est bien Prince qui dirige tout depuis les coulisses. Mais vient donc sur scène bon sang !
On en revient à nouveau à entendre un morceau de Maceo, Uptown Up pour patienter. Le groove est bon, les NPG sont en pleine forme. J’ai même changé d’avis à propos de Cora Coleman dont le jeu de batterie m’a semblé excellent cette fois-ci. Bien qu’elle ait un jeu assez binaire parfois, elle ne cesse d’ajouter de petits trucs ici ou là. Désolé je ne suis pas très technique en batterie, mais j’ai bien observé ces petits détails. A un moment donné, les musiciens de Mya sont venus sur scène et il y eut un duel de batterie entre Cora et la batteur de Mya. En revanche Joshua le bassiste est sans grande personnalité, il ne se met pratiquement jamais en avant bien qu’il joue correctement.
On revient alors à Love Is A Losing Game, chanté par Shelby J., c’est une version correcte et encore une fois on patiente pour Prince. Après plusieurs solos de membres du groupe puis un court break, Shelby enchaîne avec Crazy qui permet à la foule de participer même si la présence de ce morceau est toujours discutable. En tout cas, ça joue bien donc pas de souci.
L’heure tourne et on se pose pas mal de questions, va-t-il venir ou non ? L’IndigO2 ferme à 3h00 et il ne reste que peu de temps. A 2h20 après la fin de Crazy un jam a lieu entre les NPG et le groupe de Mya, puis tout le monde sort de scène et cela semble définitivement être terminé. Mais dix minutes plus tard, on retrouve Mike Phillips et Greg Boyer sur scène, et de nouveaux instruments sont en train d’être installés. Quelle déception lorsqu’on s’aperçoit que ce sont en fait les musiciens de Mya qui s’installent, et que l’on reconnaît ses deux choristes et ses deux danseurs ! S’ensuit alors un court set de Mya d’environ 15 minutes mais sans aucun rapport avec sa prestation dans la grande salle, a croire que ce n’est pas la même artiste. Mais la pilule est amère, et on ne parvient pas à être emballés par sa prestation qui est pourtant de meilleure qualité que son premier show.
Conclusion : bien entendu dans un premier temps nous sommes déçus par l’absence de Prince lors de cet aftershow, mais il ne faut pas prendre cela de cette façon. Il faut considérer que nous avons été chanceux d’avoir ce jam des NPG car on aurait très bien ne rien pu avoir du tout comme cela s’est passé le week end dernier. Le set était particulièrement agréable, et les musiciens semblent heureux d’être sur scène et d’être ensemble. Le principal c’est que nous ayons reçu de la bonne musique !
Mise à jour Calhoun Square: mes concerts de Londres
Votre serviteur sera présent à Londres ce week end, samedi 17 et vendredi 18 août 2007 pour les concerts du "Earth Tour".
A cette occasion, je vous promets un rapport détaillé dans le style de celui du concert de Montreux!
Pour cela, j'ai effectué une série de mises à jour sur Calhoun Square:
- dans la page dédiée au Earth Tour, des liens ont été mis en place vers les compte rendus des concerts des 17-18 août et 21 septembre (auquel j'assisterai également).
- la page d'accueil de la rubrique "mes tournées" a été mise à jour avec également des liens menant aux pages dédiées à ces concerts
- la navigation entre ces pages a été mise à jour également
Bonne lecture et revenez souvent sur Calhoun Square!
Prince débute sa série de 21 concerts à Londres!
Mercredi 1er août 2007 - le premier concert de Prince à Londres dans le cadre du "Earth Tour" débute par les accords de "Purple Rain". Selon certains reportages, le show va durer près de 3h30! Et Prince remettra le couvert au club Indigo quelques heures plus tard, lorsqu'au milieu d'un set jazzy délivré par son groupe il viendra sur scène pour quelques instants.
D'après certains fans, la salle O2 est grande mais reste de taille acceptable. Les sièges situés en FLOOR sont tout autour de la scène, qui est effectivement assez haute. Les sièges dans les gradins en LOWER TIER semblent les plus agréables pour apprécier le show. D'autres sièges sont disponibles en UPPER TIER mais si l'on excepte les premiers rangs, la vue doit être trop lointaine.
Voici deux photos prises par des spectateurs alors que le spectacle n'avait pas encore commencé.
Set list:
Intro video
Purple Rain
Girls & Boys (+ D.M.S.R. lyrics towards the end)
Satisfied
Cream
U Got The Look
Shhh
Musicology
Controversy
I Feel For You
What A Wonderful World (Maceo & Renato)
Somewhere Here On Earth
Lolita
Black Sweat
Kiss
If I Was Your Girlfriend
Pink Cashmere (+ The One U Wanna C lyrics)
7
Come Together
Take Me With U
Guitar
-----encore 1
Planet Earth
-----encore 2
Crazy (by Shelby)
Nothing Compares 2 U
Let's Go Crazy
-----encore 3
Little Red Corvette (solo)
Raspberry Beret (solo)
Sometimes It Snows in April (solo)
A Love Bizarre
Get On The Boat
Sexy Dancer / Le Freak / One Nation Under A Groove
La totalité des concerts du "Earth Tour" sont à suivre sur Calhoun Square, dans la rubrique LIVE EXPERIENCE.
Statistiques Calhoun Square de juillet 2007
Il faut dire que je les attendais avec impatience ces statistiques du mois de juillet! :)
En
juin dernier, nous avions déjà une excellente moyenne de visites avec 460 visiteurs / jour en moyenne, et un pic à 622 visites!
Le mois de juillet est habituellement plus calme mais cette fois-ci l'actualité est chaude bouillante avec la sortie de "Planet Earth" et une grosse tournée en Europe.
Résultat: en juillet nous sommes à une moyenne de
578 visiteurs / jour!! Le 17 juillet, soit le lendemain du concert de Montreux, le site a accueilli
741 visiteurs...! Preuve qu'il est important que je mette à jour les informations le plus rapidement possible ;-)
La plupart des autres jours on tourne beaucoup autour de 600 visites... merci à vous, pour votre fidélité!
Comme toujours, ce sont les NEWS qui sont les plus regardés avec ce mois ci 4370 hits sur cette page soit une augmentation de 40% par rapport au mois dernier. Le blog est en deuxième position mais loin derrière avec 1440 hits, suivi de la page sur l'analyse complète du CD "Planet Earth" qui pointe à 933.
La page sur le reportage du concert de Montreux affiche le score honorable de 282 hits, mais elle n'a été créée que vers le 20 juillet.
Au niveau des référents, Google tient toujours le haut du pavé avec 1056 accès obtenus depuis ce site, tandis que la page Prince sur Wikipedia se maintient avec 720 accès (contre 418 en juin).
Enfin, la répartition par pays est grosso modo la même qu'en juin.
Encore une fois, votre fidélité est un bon moteur pour m'aider à continuer à maintenir ce site.